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Coronavirus : comment gérer mon stress ?


Stress, insomnies, difficultés d’endormissement : le coronavirus vous rend la vie dure ? Les émotions comme le stress, l’angoisse sont des émotions normales en cette crise sanitaire ! Rares sont les personnes qui n’ont pas, ponctuellement ou durablement, été impactées par l’actualité. Les émotions sont toutes aussi virales que le coronavirus. 

La question est : comment résoudre mon problème de stress en période de Coronavirus pour le rendre « vivable » ?

Je recense ci-après 4 pièges dans lesquels ne pas tomber afin de donner au stress sa

« juste place » en cette période particulière de confinement.

Piège n°1 : Faire du stress lié au Coronavirus, un cas personnel

Je vous propose une clé de compréhension au sujet des émotions, clé qui est essentielle pour permettre de se déculpabiliser et de lâcher-prise. La clé est la suivante : certaines de nos émotions négatives ne nous appartiennent pas. Cette période de confinement est idéale pour l’observer.

 

C’est la loi du « cause à effet » associé à un phénomène de « capillarité énergétique » que souvent nous connaissons sous le terme usuel « être une éponge ». 

 

Pour expliquer mes propos je vais faire une rapide analogie avec le monde de la nature. La science a récemment prouvé que les arbres communiquent entre eux. Dans la jungle, si un arbre est la cible d’herbivores comme par exemple l’éléphant, venu manger ses feuilles, l’arbre va « sentir » que son feuillage est attaqué. Il va transmettre sous forme de molécules chimiques envoyées dans l’air l’information à ses congénères qu’un prédateur rôde. Aussitôt ses congénères informés de façon aérienne vont activer un substrat répulsif à l’intérieur de leurs feuilles leur donnant un goût amer perçu comme non comestibles par les éléphants, éloignant ainsi les prédateurs. 

 

Mon analogie concerne ce phénomène aérien et chimique de transmission d’une information d’un membre d’une population aux autres. Nos émotions ont une fréquence énergétique à la manière d’une onde radio qui fonctionne sur le même principe.

 

Le champ lexical de nos conversations et celui des journaux télévisés en période de crise sanitaire tourne autour d’un vocabulaire très anxiogène : c’est la guerre, c’est la crise, la situation est grave, nous ne ressortirons pas indemnes, nombre de morts, risque sanitaire etc. Ce vocabulaire a inévitablement un impact sur nous. Et cet impact est perçu collectivement. 

 

Il est important « d’accueillir » les émotions-plomb sans les juger, sans vous juger. Le piège n°1 est de croire que le stress et les angoisses sont à prendre à titre personnel comme une crise identitaire. 

 

Et s’il était possible d’accueillir en soi le stress et les angoisses comme « une fatalité » ? De se laisser traverser respectueusement et avec bienveillance par ces émotions tout en prenant soin de soi ? Une façon de cesser la lutte avec les émotions négatives.

Piège n°2 : Focaliser sur mes émotions négatives plutôt que celles positives

Une fois le stress, l’angoisse, les insomnies arrivées… le risque est d’être focalisé(e) sur mes émotions négatives, si bien que j’exagère leur importance risquant de leur donner une place surdimensionnée dans ma journée/ma vie. 

 

Une émotion négative est toute aussi fugace, impermanente et importante qu’une émotion positive. Le choix de s’intéresser à l’une plutôt qu’à l’autre est un choix subjectif qui amène à une distorsion de la réalité. 

 

Je vous propose la métaphore des œufs de Pâques pour mettre en image ce piège dans lequel ne pas tomber.

Vous vous souvenez avoir cherché des œufs de Pâques étant petit(e) ? Les œufs ont été cachés par les adultes sous le prétexte qu’ils ont été déposés par les cloches. Les œufs sont au sol, cachés derrière un arbre, une tuile, dans un pot de fleurs… Ils sont des trésors en chocolat que les petits et les grands ont bien du plaisir à déguster ! Alors les enfants se mettent en quête des œufs de Pâques, les yeux rivés au sol, le dos courbé, à courir pour trouver rapidement, voire même le premier de la troupe, son lot en chocolat. Mais il y a cet enfant qui cherche ses chocolats les bras ballants, le nez en l’air. Il tourne, il vire et il en vient rapidement à la conclusion suivante, verbalisée avec des sanglots dans la voix : « J’trouuuuuuve paaaaas ». Et ses parents de constater d’un air amusés qu’il ne pourra pas trouver s’il cherche le nez en l’air ! 

 

Pour gérer son stress : il est important d’être concrètement, activement, tourné vers nos émotions positives qui sont telles nos œufs de Pâques en cette période de confinement.

Piège n°3 : Perdre le lien avec la réalité temporelle, physique et sociale 

Être confiné, en télétravail, seul pour certains d’entre nous, peut amener à une rupture avec la réalité temporelle (rythme jour et semaine), la réalité physique (vivre le moment présent, être dans son corps, bouger et s’exprimer), la réalité sociale (être coupé du monde, de ses relations, des liens sociaux). Cette situation est réelle et le stress, les angoisses peuvent en être la conséquence. 

 

Dans un précédent article je détaillais toutes les bonnes pratiques à mettre en place pour bien vivre le confinement. Je vous invite à consulter cet article pour vous assurer que votre rythme de vie et vos activités actuelles favorisent la sérénité et donc la réduction du stress. Prendre soin de soi passe par la mise en place de routines pour garder un ancrage avec la réalité d’ici et maintenant en cette période particulière de Covid-19.

Piège n°4 : S’immobiliser plutôt que de s’orienter vers des solutions 

Place à l’action ! Le fait est que nous avons rapidement tendance à nous blâmer d’être anxieux. La plus grande douceur est au contraire nécessaire. 

 

La mise en place du confinement a des répercussions sur des milliards de vie ; que ce soit à un niveau familial, économique, professionnel, personnel. Le stress et les angoisses que vous ressentez peuvent être la résultante de ce contexte provoqué par le confinement qui amène à des bouleversements psychologiques (remise en question de sa vie, de ses choix, de ses priorités), comme à des bouleversements structurels dans la vie (changement d’emploi, rupture relationnelle). 

 

• Premier reflexe :

  être en amour avec soi pour s’octroyer la plus grande douceur. 

Deuxième reflexe :

  être accompagné(e) dans cette période 

 Que ce soit par un conjoint, un proche, ou un professionnel (assistant social, professionnel du bien-être, professionnel de la santé) qui peut être comme un « phare dans la tempête ». 

 

Toutes mes pensées chaleureuses.


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